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DECLARATION DE LA JEUNESSE ETUDIANTE CATHOLIQUEDE COTE D’IVOIRE SUR  LA CRISE QUE TRAVERSE L’ECOLE IVOIRIENNE

Depuis  quelques temps, l’Ecole ivoirienne traverse l’une de ses plus graves crises.


En effet, faisant suite à l’insatisfaction de leurs revendications dont principalement  le non respect de la date du 31 août 2008 prévue pour la signature des arrêtés déterminant la grille indiciaire et la date des effets financiers du profil de carrière, les syndicats d’enseignants SYNESCI (tendance Soro), la Coordination des Enseignants du Secondaire de Côte d'Ivoire (CES-CI) Syndicat National des Formateurs de l'Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (SYNAFETP-CI) et le syndicat Solidarité ont décidé d’observer un arrêt de travail.

Cette décision jugée illégale par les ministères de tutelle, a conduit le Gouvernement à prendre des mesures et sanctions portant sur des retenues de salaires pour certains des grévistes et de suspension de solde pour d’autres.

Ces dernières sanctions du Gouvernement ont eu pour effet immédiat, la radicalisation de la position des enseignants et depuis le lundi 2 mars 2009, la grève illimitée a été enclenchée sur toute l'étendue du territoire national.

Pire, les zones CNO épargnées au début de la crise sont aujourd’hui contaminées.

Cet état de fait va accroître, si ce n’est déjà fait, l'accentuation de la pauvreté, l'augmentation du taux de chômage ; détruisant ainsi la cohésion sociale déjà précaire dans une Côte d’Ivoire secouée par une crise militaro civile depuis 2002.

Cette situation à la fois honteuse et humiliante de notre Ecole doit plus que jamais interpeller chacun des acteurs du système éducatif que sont les Ministères de tutelle, les syndicats, le Gouvernement, les Parents d’élèves, les Leaders et même le Chef de l’Etat. Car c’est un secret de polichinelle, l’école ivoirienne est en faillite. Les diplômes ivoiriens ont perdu de leur valeur au plan international depuis belles lurettes. La formation des élèves et étudiants est au rabais. Nos enseignants eux-mêmes ont parfois du mal à occuper les premiers rôles pendant les sessions du CAMES…

C’est pourquoi, Le Bureau National de la JEC invite le Président de la République à se pencher enfin et définitivement sur les problèmes de l’Ecole Ivoirienne.

Le Bureau National de la JEC invite le Gouvernement à :
-Réviser les sanctions afin de donner une chance aux négociations envisagées ;
-Continuer d’adopter l’esprit d’ouverture et de dialogue pour le succès des négociations ;
-Respecter ses engagements signés et reconnus antérieurement avec les syndicats ;
-Anticiper sur les probables écueils car Gouverner, c’est prévoir, dit-on ;
-Assurer le respect de l’ordre public autour des établissements ;
-Tout mettre en œuvre pour éviter une année blanche.

Le Bureau National de la JEC invite les Syndicats d’Enseignants:
-Savoir raison garder dans la mise en œuvre de leurs revendications corporatistes ;
-Retourner sur la table de négociations car l’histoire nous enseigne que c’est toujours de cette manière que prenne fin toute crise ;
-Prendre en compte l’intérêt général. Lequel intérêt n’est autre que celui de la jeunesse  afin d’éviter cette « Ecole buissonnière obligatoire » car il s’agit de l’avenir de notre jeune nation ; 
-Proposer une d’autres formes de grèves qui permettent à notre système éducatif de ne
  point s’écrouler.
-Tout mettre en œuvre pour éviter une année blanche.

Le Bureau National de la JEC invite les  Syndicats d’Elèves et d’étudiants à :
-Défendre les intérêts des élèves et étudiants dans un esprit de non violence ;
-Faire de la négociation avec les différentes parties pour une résolution pacifique de la crise ;

Le Bureau National de la JEC invite les Leaders de la société civile, les religieux et les politiques à s’impliquer activement dans la recherche  de solutions pérennes pour une Ecole soucieuse des valeurs morales, spirituelles et civiques.

Le Bureau National de la JEC invite les  Parents d’élèves à redoubler d’ardeur pour jouer leur partition très attendue dans le règlement de cette crise.

Le Bureau National de la JEC invite les mouvements et associations de jeunesse à former un Front de Médiation de la Jeunesse pour la Sauvegarde de l’Ecole.

La JEC reste à l’entière disposition des différentes parties pour apporter sa contribution à l’édification d’une Ecole ivoirienne crédible, libérée de toute contingence.


DIEU Bénisse l’ensemble des acteurs du système éducatif !
Que son Esprit inspire chacun d’eux dans leurs actes et paroles pour une Ecole régénérée !


Vive l’Ecole Ivoirienne !


Oscar T. GAGUY
Responsable National de a JEC-CI
www.jec-ci.com
jec_ci @yahoo.fr

 
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